Je suis à cheval avec mon imagination mais
le cheval lui ne suit pas toujours. Il recule même ou se braque contre moi en
fonction de ce que je dois faire et de ce que je veux faire. Deux entités qui
se disputent constamment dans mes méninges et qui me rendent totalement dingue.
JE veux écrire, mais voilà, je me sens constamment
poussée par tous les sens que souvent,
je me braque et j’arrive à peine à demeurer en selle. LE devoir m’appel.
Les obligations me retiennent d’agir comme je le veux. La surpopulation m’agresse
la trame d’idées, que depuis longtemps j’ai abandonnée.
Pour cela je me trouve totalement nul.
Je n’ose remonter en selle. Je sais que je ne pourrai suivre la cadence de mon
esprit qui va plus vite que mes doigts à cause de ces ‘devoirs’ qui viennent me
tirer par la main, le bras, l’épaule pour que je les écoutes eux et que je ne peux
pas passer outre pour que l’on me prenne pour une sans cœur. MAIS moi la-dedans
est-ce que je peux aller dans la profondeur de mes envies pour me sentir quelqu’un
au lieu d’une marionnette aux services de tout le monde N’ayant aucun droit à
mes choix ?
Que le cheval lui a disparu de ma vue.
Il en a eu marre de m’attendre qu’il a été voir ailleurs. Et voilà que je suis
devenue nulle à chier. Je n’ai plus aucune motivation, parce que je ne peux
écrire comme je le veux. Faut toujours que j’agisse comme une voleuse ou que je
me lève dans la nuit pour barbouiller
quelques lignes, voire quelques pages pour croire que j’ai encore de l’envergure.
Mais voilà, je ne peux avoir d’horaire. C’est impossible quand rarement je suis
seule et que je peux avoir la tête tranquille pour écrire le cheminement de mes
idées.
Le pire dans tout ça c’est quand tu es
dedans totalement et QUE VLAN tu dois arrêter.
Vous parvenez vous à arrêter en plein milieu d’une recette compliqué et
vous remettre dedans comme si de rien n’était? EN plus que vous aurez surement
LA recette écrite quelque part pour tenter de vous remettre dedans. Par contre, quand le suivit est dans votre
tête IMPOSSIBLE de revenir totalement là où vous en étiez.
Je veux rattraper mon cheval. Remonter
dessus. Poursuivre là où je suis perdue dans le fil de l’histoire, qui déjà
près de 500 pages d’écrites. En plus de
vouloir remodeler le début, lui ajouter un peu plus d’ambiance qui se retrouve
dans l’histoire. Cependant, je doute très fort d’y parvenir. Je n’ai pas la
latitude nécessaire pour le faire. Et pourtant, y a juste ça que je peux faire,
écrire, parce que ça demande rien de physique ou presque.
Et vous savez quoi ? Je l’ai aperçu
dernièrement mon cher cheval, j’ai réussis à l’approcher, d’assez près pour lui
caresser l’encolure, lui offrir quelques ajustements. Sauf, que j’ai perdu l’espoir
de parvenir à remonter dessus sans tomber. Cela est survenu trop souvent, que
je crains constamment d’être dérangée ou de me sentir égoïste, frustrée.
Quoique j’ai beaucoup de peine à ne pas pouvoir partir au galop et me laisser
porter par la course folle de mon imagination débridée et totalement libre.
Si seulement on pouvait comprendre que
moi aussi j’ai le droit d’avoir du temps et aussi de voir le monde autrement
que dans ces quatre murs, voilà que ça raviverait ma volonté et ma motivation.
Que dalle pourtant.
Vais-je remonter en selle ou m’éloigner
à jamais de mon désir profond de l’écriture parce que rien ne m’aide pour que j’aille
aussi loin que je le voudrais ?
J’ai besoin de ça pour me sentir
vivante. C’est la seule chose qui me donne de l’estime.
Et voilà que la télévision me casse la
tête. Ça commence à s’embrouiller dans mes méninges. Qu’avant de perde le nord,
je vais arrêter là. Terminé ce moment de tranquillité.
Je vais aller m’engourdir l’esprit de
stupidités, jouer à des jeux sur le net, passer le temps à défaut de faire
autre chose. Mais je m’emmerde royalement. Ce n’est pas ce que je désire. Je me
sens si peu de chose.
Cependant je ne peux faire sentir que l’on
me dérange, les autres aussi on le droit de vivre. Si seulement…
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